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Contexte et état des connaissances
Sous Auguste, le chef-lieu du pays des Cadurques est fondé : Divona, nom d’une divinité celtique des eaux... mais aussi
de le fontaine "Divona" (désormais la fontaine des Chartreux) où
furent trouvées en 1989 de nombreuses monnaies... romaines...
Divona ou Divona Cadurcorum.
Cadurcorum Cadurca Caturca (Cadurcensis civitas) Caors... Cahors...
Nous avons perdu le divin !
Divona fut une cité gallo-romaine opulente avec un pont sur le Lot.
La ville occupait toute la presqu’île dessinée par un méandre du Lot.
Un aqueduc amenant les eaux du Vers, des villas, des temples, un théâtre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs, des thermes
(dont subsistent près de la gare l'arc de Diane et au musée Henri Martin plusieurs pierres sculptées), une basilique et un vaste amphithéâtre (300 m de long)...
dont les vestiges furent découverts grâce au grand chantier de Cahors 2003-2008 voulu par M. Le maire Marc Lecuru :
la construction d'un parking souterrain en centre ville. (une des raisons de sa défaîte aux élections municipales en 2008 !)
Divona Cahors exportait à Rome ses étoffes de lin et son vin, produit par le vignoble créé dans les années 50 avant J.-C.
les grandes dates de l'Histoire DIVONA CAHORS
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Divona Cadurcorum
La mosaïque exposée au parking de l'amphithéâtre
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Ce qui est visible au parking de l'amphithéâtre
Il était annoncé :
Malheureusement, le temple des bagnoles a pris le dessus sur la Connaissance, l'Histoire, et un peu coin sera bien pollué... malgré le peu de fréquentation de ce parking, qui restera significatif d'une époque où les élus parlaient écologie et agissaient pollution.
Derrière
les Barrières
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Pierres exposées sans explication
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Les cruches de Cahors
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Plus de photos Cahors Divona
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Un projet providentiel ! La construction d'un parking peut-être inutile
M. Le maire Marc Lecuru a voulu un parking dans le centre de Cahors.
Cahors aura un parking. Et des dettes supplémentaires !
Mais l'Essentiel : l'époque DIVONA nous est mieux connue...
M. Marc Lecuru souhaitait associer son nom à un parking, il le sera à DIVONA... c'est quand même mieux !
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Allées Fénelon fouilles archéologiques préventives.
Durée des travaux : tranche ferme : 3 mois
tranche conditionnelle : 3 mois... annonçaient les panneaux !
Des années plus tard...
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Peu de communication, peu de documents.
Juste un peu d'information par la municipalité... des panneaux...
Ensuite... Il faut chercher... Nous avons cherché...
Naturellement, nous attendons votre participation...
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Au-dessous de l’actuel Office de Tourisme de Cahors
DECOUVERTE
on distingue l’ouverture de quatre passages voûtés.
Ces vomitoires permettaient l’accès aux tribunes et aux locaux techniques de l’amphithéâtre gallo-romain.
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M. Jean-Marc Vayssouze a remplacé M. Marc Lecuru à la mairie de Cahors en 2008...
Nous lui avons demandé la mise à disposition de l'ensemble des informations pour leur présentation sur ce site... nous attendons une réponse...
Naturellement, l'Inrap peut aussi nous aider !
L'Inrap, Établissement public national de recherche, est la plus importante structure de recherche archéologique française...
Chronologie :
Préalablement au projet de parking souterrain, une fouille diagnostic fut réalisée en 2003.
Elle a permis d’identifier des séquences archéologiques datant de l’Antiquité gallo-romaine, du Moyen Âge et de l’époque moderne.
Découvertes :
Les vestiges médiévaux, des murs de 2 m d’épaisseur reliés à de puissants contreforts, correspondent aux fondations de l’abside, orientée nord-sud, de l’église de l’ancien couvent des Cordeliers, créé au début du xiiie siècle.
Des latrines publiques en brique ainsi que des caves d’édifices privés datés de cette même période.
Pour la période moderne : présence de plusieurs fours en batterie où a été produite une céramique luxueuse à la fin du xve siècle.
Au début du xviie siècle, on assiste à l’arrivée des Jésuites qui assurent un rôle important dans l’enseignement.
Le plan de ces constructions reproduisant des modules répétitifs est parfaitement lisible,
ceci d’autant plus qu’il s’agit des dernières constructions réalisées à cet emplacement, avant que la ville ne transforme en 1812 cet espace en promenade munie d’un kiosque à musique, d’une fontaine (1870) et des monuments successifs dédiés à Fénelon (1820) puis Gambetta (1884).
L'ancien schéma de l’évolution de la ville est boulersé !
il était établi que ce secteur correspondait au coeur de la cité romaine... qu’aux alentours du IVe siècle, la ville se replia vers l’est, à l’abri de fortifications édifiées le long du boulevard, et qu’aucune construction privée ou publique n’avait réoccupé cet espace avant l’époque moderne.
CE NE FUT PAS AINSI !
Ces terrains, essentiellement voués aux activités agricoles (les hortes), ont fait l’objet de réappropriations sous la forme de faubourgs destinés à délester les quartiers surchargés de l’est.
La fouille a mis en évidence l’organisation de la ville romaine :
une rue orientée nord-sud et bordée d’un égout (le cardo maximus), avec, vers l’ouest, un bâtiment public muni d’une colonnade délimitant deux nefs, une basilique (tribunal, lieu de réunion...), et, vers l’est, les vestiges typiques d’un amphithéâtre
(où se déroulaient les combats d’animaux et de gladiateurs).
Il s’agit de larges murs en arc de cercle, conservés sur 3,50 m de haut, 55 m de long, munis de contreforts et avec à l’arrière l’ouverture de voûtes, éléments caractéristiques des vomitoires.
À la fin de l’Antiquité, puis au début du Moyen Âge, de grands édifices (maisons ou entrepôts) ont été réalisés avec des remplois gallo-romains et liés à la terre.
ils bordent la rue romaine et une autre rue d’orientation est-ouest.
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