Divona Cadurcorum, capitale des Cadurques romanisés,
se développA durant les premières décennies de notre ère à l’intérieur d’un méandre du Lot de 200 hectares.
Divona Cadurcorum 2TAIT représentée parmi 60 autres cités au temple de la capitale des Gaules à Lyon.
Son importance peut être aussi perçue par l’existence de plus de 80 mosaïques, un grand aqueduc, des thermes publics, un théâtre et un temple circulaire.
La fouille DITE PARKING a permis la mise en évidence de l’organisation urbaine de ce quartier à l’époque romaine :
- une rue, bordée d’un égout et orientée nord-sud, qui correspond à l’axe principal de la ville, le cardo maximus
- à l’ouest, un monument public muni d’une colonnade délimitant deux nefs suggérant le plan d’une basilique
- à l’est, des murs larges de 1,20 m conservant 3,50 m d’élévation et munis de contreforts. Ces murs, constitués de moellons en calcaire soigneusement appareillés et liés au mortier de chaux, forment un arc de cercle identifié sur une longueur de 45 m, avec en arrière l’ouverture de voûtes.
Ce schéma correspond selon toute vraisemblance au plan elliptique et aux vomitoires d’un amphithéâtre.
À la fin de l’Antiquité ou au début du Moyen Âge (IVe-XIe siècle), alors que l’amphithéâtre est abandonné et en ruine,
de grands bâtiments, d’environ 6 m sur 12 m, sont édifiés.
Ils sont réalisés avec des remplois gallo-romains et liés à la terre, technique fréquente à cette époque mais encore peu connue aujourd’hui.
Ces édifices (maisons ou entrepôts) bordent la rue romaine ainsi qu’une autre rue est-ouest créée en avant de la rue Saint-Géry.
Parmi les vestiges médiévaux, ceux d’une construction monumentale ont été découverts.
Ce sont de larges murs de 2 m reliés à des contreforts profonds de 4,80 m, qui correspondent aux fondations d’une abside, étonnamment orientée nord-sud, que l’on peut rattacher à l’ancien couvent des Cordeliers (XIIIe-XVe siècles) qui se développe sous le collège Gambetta.
D’autres éléments, datés de la même période, se rapportent à des édifices de brique :
latrines publiques, caves d’édifices privés.
On note la présence de plusieurs fours qui ont produit une céramique luxueuse à la fin du xveme.
Au début du XVIIe, le quartier connaît une dernière phase de construction liée à l’arrivée des jésuites qui assurent un rôle important dans l’enseignement.
Le plan des constructions issues de cette période, reproduisant des modules répétitifs, est parfaitement lisible.
Ce sont les derniers bâtiments édifiés à cet emplacement, avant que la ville ne transforme cet espace, en 1812, en promenades agrémentées d’un kiosque à musique, d’une fontaine (1870) et de monuments successifs dédiés à Fénelon (1820) puis à Gambetta (1884).
Le théâtre des Cadourques, un des plus grands de la gaule-romaine, permettait d’accueillir de 6000 à 8000 spectateurs.
Daté par les fouilles de 1981 du règne de Claude (41-54).
Des thermes (subsistent près de la gare l'arc de Diane et plusieurs pierres sculptées au musée Henri Martin), des villas, des temples.
Un aqueduc amenait les eaux du Vers.
aqueduc : aucun renseignement précis ; On peut admettre qu’il fut construit en même temps que les principaux bâtiments de la Cité (Forum, Théâtre, les Thermes), c’est à dire vers le milieu du premier siècle.
Lacoste écrit, dans son "histoire du Quercy ", que l’on a trouvé, aux environ de l’aqueduc, des médailles d’Auguste (-31, +14 ap. J.C.), Tibère et de Claude (+41, +54), ce qui permet de supposer qu’il aurait été commencé sous Tibère et terminé sous le règne de Claude.
L’AQUEDUC DE DIVONA est parmi les "moyens " du monde romain.
Il est le SEUL à présenter un chenal AINSI creusé dans le roc, et si bien conservé.
en 1850 il était INTACT sur 95 % du parcours !
Les HOMMES du XIX° siècle ont fait plus pour sa destruction que les "barbares " du V° siècle !
LA DATE de construction de l’aqueduc est très difficile à déterminer :
la seule certitude est que l’aqueduc FAISAIT PARTIE DE LA CONSTRUCTION DES THERMES.
La durée moyenne des aqueducs de Gaule était de 80, 100, peut être 150 ans
Les historiens locaux situent la destruction des THERMES en 375, en 457, par des vandales, les francs.
LONGUEUR totale du chenal : 32,5 à 35 Km
PENTE moyenne : 1 mètre par Km
DENIVELLATION : 38 mètres
CHENAL : Hauteur sous voûte : 1,40m en moyenne
Hauteur d’eau : 0,50m
Largeur à la surface de l’eau : 0,70m
Largeur au fond : 0,40m env.
DEBIT possible : 20 000 m3 par jour
La population de Cahors était peut-être de 15 000 habitants.
Dans la plupart des cités romaines, il était prévu une consommation de 1 m3 par jour et par habitant.
ROME : 1 MILLION D’HABITANTS ET 1 MILLION DE M3 PAR JOUR.
Cahors fut incendiée en 571 par Théodebert Ier, roi d'Austrasie et petit-fils de Clovis.
Relevée de ses ruines par l'évêque saint Didier (aussi connu sous le nom "saint Géry" : il fit édifier la première cathédrale en 650),
Cahors fut à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Hongrois.
Au XIVe siècle : Cahors bénéficie des largesses du pape Jean XXII, né Jacques Duèze (ou D'euze?), en 1245, à Cahors.
Mort en Avignon en 1334, Jean XXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens.
Il construisit un palais, dont il reste encore quelques éléments et une tour, nommée "du pape Jean XXII".
Il fonda en 1331 l’université de Cahors
À l'époque médiévale : place financière, où affluent les banquiers lombards.
Pendant la Guerre de Cent Ans, la ville est un temps sous domination anglaise.
Le 8 janvier 1362, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en présence du maréchal français Boucicaut.
Le 5 février 1369, les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles V déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le coeur français ».
À la Renaissance : Ses vins sont appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, sont concurrencés par ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais.
En 1562, les catholiques tuent huit protestants, dans un affrontement de rue.
En mai 1580, durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre en fait le siège.
Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade.
Cette prise contribue au prestige du futur Henri IV
L'université est fermée au XVIIe siècle.
Le département du Lot, dont elle est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du Tarn-et-Garonne et de Montauban.
Au XXe siècle, Cahors a notamment pour maire et député Anatole de Monzie maintes fois ministre sous la IIIe république et Maurice Faure, ministre de la IVe république, l'un des signataires du traité de Rome créant la Communauté européenne
En 1949, à l'initiative de Robert Sarrazac, Cahors, chef-lieu du département français du Lot, s'était déclaré ville citoyenne du monde: "Cahors Mundi".
L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence du prix Nobel de la Paix 1949, l'Ecossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO à l'ONU.
Au Ve siècle : invasions dites barbares, repli de la cité autour de sa cathédrale, sur le tiers oriental de la presqu’île protégée par un rempart
XIIe, XIIIe et XIVe siècles : le "vieux Cahors" se construit.
XIIe siècle : reconstruction de la cathédrale. L’emploi de la brique se généralise, mais les plus grands édifices restent fidèles à la pierre de taille
milieu du XIIIe siècle : édifices religieux et civils adoptent les formes du gothique du nord (l’influence française).
XIVe siècle : un cadurcien devient pape : Jean XXII.
Les consuls créent ou agrandissent alors des places et construisent deux nouveaux ponts dont le fameux Pont Valentré.
La guerre de Cent ans mettra fin aux ambitions de la capitale du Quercy
XIXe siècle : construction des quais et
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